Des BlackJacks plus jeunes et plus athlétiques cette saison
Radio-Canada
Le rythme était extrêmement rapide et l’intensité élevée, mardi, lors du premier entraînement du camp des BlackJacks d’Ottawa au gymnase de La Cité. L’organisation mise sur la jeunesse cette saison, après une première année en dent de scie en ce qui a trait aux résultats sur le terrain dans la Ligue élite canadienne de basketball (CEBL).
Ottawa a remporté seulement 4 victoires en 14 rencontres en 2021, dans une saison écourtée par la pandémie.
On misait sur l’expérience l’an dernier. Cette saison, on voulait plus de jus, d’explosivité et de jeunesse, explique l’entraîneur-chef Charles Dubé-Brais, qui en sera à une deuxième saison en poste.
C’est ce qui a du succès dans la Ligue globalement. Ce côté athlétique est nécessaire pour faire la différence et jouer à la vitesse de la CEBLLigue élite canadienne de basketball. C’est une particularité de la Ligue.
L’organisation a voulu miser sur ces attributs rapidement à l'ouverture du camp. Les joueurs ont été sur le terrain pour des exercices rapides qui ont mis la défensive en vedette.
Il y avait beaucoup de contenu à l’entraînement. On voulait garder le niveau de compétitivité élevé, surtout avec l’intention d’avoir une défensive plus athlétique et plus dure. On voulait donner le ton. On espère que ça va continuer dans les prochaines journées, explique le pilote des BlackJacks.
Seulement quatre joueurs sont de retour de la dernière saison alors que l’équipe avait pris le 6e rang sur 7 équipes. Parmi les nouveaux venus, le meneur Nervens Demosthene qui jouait l’an dernier en Saskatchewan. Le joueur de 27 ans a été charmé depuis son arrivée dans la capitale.
« La confiance que l’équipe m’a donnée m’a vraiment motivé. Je ne suis pas loin de Montréal. Jouer pour la capitale, c'est une belle chance pour moi. »
Cette première journée a été intense des deux côtés du terrain. Les joueurs sont prêts. Ils veulent se battre et tout le monde travaille fort, c’est bon! Avec ce genre d’intensité, on voudra donner le coup en premier, c’est comme ça qu’on veut jouer, explique Desmosthene.