
Des Autochtones pourront suivre des formations en santé près de chez eux
Radio-Canada
L’autorité sanitaire Weeneebayko Area (WAHA) s'est associée à l'Université Queen's pour offrir aux jeunes des Premières Nations éloignées le long des côtes de la baie James et de la baie d'Hudson la chance de recevoir une formation en santé plus près de chez eux.
Les étudiants de la communauté de Moosonee, dans le Nord de l'Ontario, pourront suivre une formation pour devenir médecins, infirmiers, physiothérapeutes et ergothérapeutes.
La WAHA a également demandé que les services paramédicaux et obstétricaux soient ajoutés aux programmes d'études offerts, car ces professions sont vitales pour la prestation des soins de santé dans le Nord.
« Les ambulanciers paramédicaux et les sages-femmes jouent un rôle clef dans notre système de santé, non seulement du point de vue des soins d'urgence pour le transport de nos patients et de leurs proches, car nous avons six communautés éloignées, mais aussi pour permettre aux familles d'accoucher dans leurs communautés respectives, sur leur territoire traditionnel. »
La collaboration a été rendue possible, en partie, grâce à un don de 31 millions de dollars de la Fondation MasterCard.
La fondation s'engage à soutenir un changement systémique durable en éducation et en santé, dirigé par les jeunes, les communautés et les dirigeants des Premières Nations de la région, affirme Jennifer Brennan, directrice des programmes canadiens à la Fondation MasterCard.
Mme Innes explique qu’elle a dû quitter sa communauté pour aller à l'université, avec difficulté, et se réjouit maintenant que ses enfants auront l’opportunité de rester plus près de chez eux s'ils choisissent de poursuivre une carrière dans le domaine de la santé.
« J'élève mes trois enfants ici et je suis ravie de cette opportunité qu’ils auront de pouvoir poursuivre des études supérieures sans devoir partir comme j’ai dû le faire. »
La collaboration avec l'Université Queen's aidera à former localement plus de travailleurs de la santé qui seront ensuite plus susceptibles de rester dans ces communautés, croit Mme Innes.
