
Des assouplissements, dont la réouverture des restaurants, dès lundi au Québec
Radio-Canada
Le Québec amorce son déconfinement. Dès lundi, les restaurateurs devraient pouvoir de nouveau accueillir des clients en salle à manger, à 50 % de leur capacité. Le premier ministre, le ministre de la Santé et le directeur national de santé publique par intérim doivent en faire l'annonce lors d'une conférence de presse, à 14 h.
Il devrait donc être possible, à compter du 31 janvier, de réunir les occupants de deux résidences à une même table.
Les assouplissements devraient aussi toucher les rassemblements dans les résidences privées, où deux bulles pourront se réunir. La pratique des sports pour les jeunes, notamment le parascolaire, devrait aussi pouvoir reprendre.
Un message devrait être envoyé aux résidences privées pour aînés (RPA) et autres milieux de vie pour personnes âgées afin qu'elles puissent, elles aussi, adapter les restrictions sanitaires concernant les salles à manger, les rassemblements privés et les visites.
Ces informations, d'abord publiées par le Journal de Montréal, ont été confirmées par Radio-Canada. Certaines modalités sont toutefois sujettes à des changements de dernière minute puisque des réunions concernant ces assouplissements ont toujours lieu ce matin.
En outre, François Legault devrait prêcher la prudence, devant une baisse des hospitalisations timide combinée au manque criant de personnel dans le réseau de la santé.
Au gouvernement, on évoque la nécessité d'amorcer le déconfinement afin de conserver l'adhésion des Québécois et de préserver leur santé mentale, même s'il manque toujours 12 000 travailleurs de la santé et que l'on compte toujours près de 3300 patients hospitalisés.
Dans son bilan de mardi, le ministère de la Santé devrait annoncer une légère baisse des hospitalisations, de même que 85 décès de plus dus à la COVID-19.
Les mesures d'assouplissements présentées mardi constituent un premier pas, mais il ne s'agit pas de la séquence de déconfinement de la santé publique. Le Dr Luc Boileau, directeur national de santé publique par intérim, y travaille toujours.
