Des aides de service au front depuis 2 ans en Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSSAT) est toujours à la recherche d’une cinquantaine d’aides de service.
Ces employés temporaires ont été mis à contribution depuis le début de la pandémie pour prêter main forte dans les CHSLD principalement.
Les aides de service sont les bras droits des préposés aux bénéficiaires. Ils ne font pas de soins d’hygiène de base, mais vont aider les préposés dans les autres tâches, par exemple l’aide de service peut être appelée à faire de l’aide à l’alimentation aux usagers, à déplacer des usagers en fauteuil roulant, à faire les lits, énumère Vincent Béland, chef de service en attraction de main-d’œuvre au CISSS de l’Abitibi-Témiscamingue.
Les besoins sont particulièrement criants dans les MRC d’Abitibi-Ouest et Abitibi où il manque une vingtaine d’aides de service pour répondre aux besoins.
Au printemps 2020, Manon Leclerc, éducatrice en CPE, se retrouve sans emploi. Elle décide de donner son nom pour venir prêter main forte en CHSLD.
Quelques semaines plus tard, elle retrouve son emploi, mais décide de continuer de travailler comme aide de service une fin de semaine sur deux.
On sent vraiment la différence qu’on peut faire dans la vie de ces gens-là. On est très attaché aux résidents, ils sont charmants, on n’a pas le goût de les laisser. Même que la fin de semaine qu’on ne travaille pas, on se demande j’espère qu’ils vont bien, j’espère que ça va bien aller, j’ai hâte de les revoir, affirme Manon
Même si on travaille très fort, je n’ai pas l’impression de venir travailler, c’est comme si je venais visiter ma famille, visiter des gens que j’aime, raconte Manon Leclerc, aide de service au CHSLD Pie XII.
Le parcours de Chantal Blais est semblable : se retrouvant sans emploi au début de la pandémie, elle vient donner un coup de pouce à sa sœur jumelle, qui est préposée aux bénéficiaires depuis 14 ans.