Des étudiants tentent de déterminer si la moule zébrée menace le lac Lyster
Radio-Canada
Des étudiants en techniques de bioécologie au Cégep de Sherbrooke ont installé des collecteurs de données pour savoir si le lac Lyster, près de Coaticook, est menacé par la moule zébrée.
Leur travail est apprécié des riverains comme Jean-Guy Desfossés.
J’ai bien hâte de voir qu’est-ce qui va se passer. Tout près de chez nous, au lac Massawippi, ils ont un problème de moules zébrées, et on est à quelques kilomètres du lac, remarque-t-il.
Des détecteurs ont été installés sous certains quais et près d’autres surfaces, dit l'enseignante au Cégep de Sherbrooke Marie-Claude Fontaine.
Les moules zébrées vont vraiment se fixer sur toutes les structures, les roches, les quais, les bateaux. Donc c'est vraiment la meilleure méthode, c'est une méthode qui a été prouvée comme quoi ça permet de détecter s'il y a des moules, des petites larves vont venir se coller sur les collecteurs et on va pouvoir les détecter de cette façon-là, explique-t-elle.
Les collecteurs seront récupérés cet automne, ajoute Jannick Champagne, une autre enseignante du programme. Pour ma satisfaction, j'aimerais mieux qu'il n'y en ait pas, mais pour le bien des apprentissages des étudiants, on a déjà prévu le coup. On a aussi des collecteurs dans les rivières Massawippi, qui vont probablement avoir des moules zébrées dont la présence a été confirmée l'année dernière. Ils vont pouvoir en voir, mais on espère que ce ne sera pas sur les collecteurs qu'on installe aujourd'hui, souligne-t-elle.
Une vingtaine d'étudiants participent à ce programme de détection.
Ça touche directement à la job qu'on peut faire. Au final, on va travailler dans des milieux comme ça. C'est vraiment une occasion de se pratiquer. Ce n'est plus juste de la théorie en fait, c'est de la pratique, se réjouit l’étudiant Louis Marcotte.
Juste avoir le sentiment de participer à quelque chose d'important, surtout en sachant que les milieux aquatiques sont vraiment importants au Québec. On en a vraiment beaucoup, ajoute sa collègue de classe Hélène Trottier.