Des élèves de l’école de St-Mathieu se font des pouces verts
Radio-Canada
Des élèves de l’école de Saint-Mathieu, près d’Amos, ont l'occasion de développer leurs pouces verts.
L’école accueille une cinquantaine d’élèves de la maternelle 4 ans à la 2e année du primaire, provenant de La Motte et Saint-Mathieu-d’Harricana. Ils produisent des plants de légumes à la serre Écol’eau, une serre à la fois éducative et écologique érigée il y a quatre ans avec des membres des deux communautés.
Ce printemps, les élèves se consacrent d’abord à la production de plants de légumes afin de répondre aux 550 commandes des parents et citoyens, dans le cadre du projet Les pouces verts, primé pour une deuxième année consécutive, cette fois sous une version améliorée, au volet local du Défi OSEntreprendre.
« On produit des légumes au choix des enfants. Ils choisissent les variétés. Du début à la fin, ça transige par leurs mains, sous différents ateliers, avec différentes classes. »
Ils peuvent faire les contenants, les étiqueter, les remplir de terre, semer les graines, les arroser. C’est d’abord à l’intérieur, parce qu’au début, les plants sont dans l’école. Ensuite, on les transfère dans la serre. Ils viennent désherber, explique Mme Hamel.
On a planté une graine de tomate, on a mis de l’eau et on l’a mise dans la serre pour qu’elle pousse, souligne Éva Mercier, l'une des élèves participantes.
L’an dernier, l’initiative Les pouces verts avait connu un vif succès en vendant plus de 300 plants aux parents des élèves. Cette année, les citoyens pouvaient aussi en commander.
Avec les élèves, Madame Martine (Martine Hamel) a choisi 35 variétés différentes. Différentes tomates, des concombres, des courges, des citrouilles, etc. J’ai fait le formulaire pour que les gens puissent choisir différentes variétés et la quantité demandée. Par la suite, Madame Martine a parti tous les semis en fonction des quantités demandées pour répondre aux besoins des clients, explique l’enseignante de 2e année Nancy Leblanc.
Ce sont aussi les élèves qui accueilleront les clients lors de la distribution des plants, les 5 et 6 juin. Et ils ont hâte. Je veux faire la caissière. On pourra avoir de l’argent pour une belle activité, se réjouit Rose Trudel, une autre élève participante.
