
Dernier jour de campagne électorale à Baie-Comeau
Radio-Canada
La campagne tire à sa fin pour les élections partielles à la mairie de Baie-Comeau. La Ville de Baie-Comeau invite les citoyens à se prévaloir de leur droit de vote dimanche afin de déterminer qui de Sébastien Langlois, Mario Quinn, Michel Desbiens ou Gilles Babin occupera le poste de maire.
Les quatre hommes ont mené une campagne active, multipliant les sorties publiques, les entrevues et les débats. La transparence, les finances publiques, les services publics et l'économie de la Ville ont été au cœur des préoccupations des candidats.
Les candidats rencontrés samedi semblaient satisfaits de la campagne menée.
Je pense que le message a bien passé. Ça m'a permis d'aller sur le terrain, j'ai rencontré une trentaine d'organismes en tout. Si je suis élu, ça va m'aider à gérer les priorités, note le candidat et ancien conseiller municipal Sébastien Langlois.
Michel Desbiens, ex-président du syndicat national des employés de l'aluminerie Alcoa à Baie-Comeau, a de nouveau martelé que le développement économique sera sa priorité s'il est élu. Il faut absolument réussir à développer notre économie et faire venir de nouveaux emplois, insiste-t-il.
Gilles Babin estime que la campagne électorale lui a permis de comprendre quels sont les enjeux importants pour la Municipalité de Baie-Comeau. Le fardeau fiscal a atteint son maximum. La recette économique ne fonctionne pas. Les gens sont tannés de se faire prendre pour des poches, lance le candidat.
Mario Quinn n'était pas disponible pour une entrevue, samedi, afin de faire le bilan de sa campagne. Il avait par contre mentionné à Radio-Canada quelques jours plus tôt qu'il considère que ses idées ont bien été appréciées par les électeurs consultés.
Il a d’ailleurs révélé dans les dernières semaines qu’il fait l’objet d’une enquête administrative par le Centre de services scolaire de l’Estuaire. Le CSS a d’ailleurs mis fin au lien d’emploi de M. Quinn, qui travaillait comme suppléant à la polyvalente des Baies.
Les motifs entourant cette enquête administrative n’ont pas été dévoilés.
