
De nouvelles zones de gestion des appâts créent de la grogne
Radio-Canada
Les nouvelles zones de gestion des appâts pour la pêche du gouvernement ontarien créent de la frustration dans des communautés situées à la frontière de ces délimitations, comme Hearst, Chapleau et Wawa.
Depuis quelques semaines, des organismes, commerces et députés de l’opposition tentent d’obtenir des concessions du gouvernement dans l’application de la nouvelle réglementation.
Depuis le 1er janvier 2022, la province compte quatre zones de gestion des appâts dans la province, dont deux séparent le Nord-Est de l’Ontario et le Nord-Ouest de l’Ontario.
Le but de la province est d’aider à protéger les lacs et les rivières contre les espèces envahissantes nuisibles et les maladies.
Avec la nouvelle réglementation, il est interdit d’acheter ou de transporter des poissons d’appât, communément appelés ménés, et des sangsues, d’une zone à l’autre.
« Pour notre région, ça n'a aucun bon sens. »
Le club souligne que le magasin d’appâts est situé à Hearst, mais que la majorité des lacs sont situés à quelques kilomètres, dans la zone Nord-Ouest.
Ça prendrait un magasin qui vend des ménés chaque bord de la ligne, qui ne tient pas debout parce que nous sommes juste 5 000 de population. Chapleau, il y a juste 2 000 de population, affirme M. Brouzes, qui dit tout de même comprendre la nécessité de protéger les lacs et les rivières contre les espèces envahissantes.
Daniel Campbell est consultant en environnement à Sudbury. Il souligne que la réglementation compte empêcher l'introduction d'espèces de ménés nuisibles, qui sont nombreuses.
