De l’eau potable aux tests de COVID-19, les microbiologistes veulent être mieux reconnus
Radio-Canada
Les microbiologistes du Québec réitèrent leur demande d'accéder à un ordre professionnel pour être mieux reconnus dans la foulée d’un reportage de Radio-Canada sur la contamination de la rivière aux Sables de Jonquière à la bactérie E. coli.
Malgré les taux anormalement élevés de contamination, l’eau qui sort de l’usine de traitement des eaux demeure potable.
Et cette garantie provient du travail des microbiologistes, soutient le président de l'actuelle association provinciale, Marc Hamilton.
« C’est notre rôle à nous d’analyser ces eaux-là et de garantir que l’eau est potable. »
Le président estime que cette situation démontre à quel point les microbiologistes sont essentiels à la santé publique.
Que ce soit au niveau de l’eau potable ou tout ce que vous consommez à la maison, la viande ou les saucisses, c’est analysé dans les laboratoires de microbiologie alimentaire. Même les tests COVID, on faisait beaucoup de tests, mais on ne pouvait même pas donner les résultats aux patients parce qu’on n’avait pas un ordre professionnel, déplore Marc Hamilton.
Selon lui, la profession doit être mieux valorisée, particulièrement dans le contexte de pénurie de main-d'œuvre.
Il y a actuellement 2500 microbiologistes au Québec, mais 500 sont membres actifs de l’association.
Avec le recrutement international, l’AMQ joue un rôle primordial.