Daniel Craig : un dernier Bond et puis s’en va
Le Journal de Montréal
LONDRES, Angleterre | Au départ, il ne voulait pas interpréter James Bond. Il aura passé finalement 15 ans et cinq films dans le costume du légendaire espion avant de laisser place à la relève.
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Lorsqu’il a été sélectionné pour prendre la suite de Pierce Brosnan, ce blond aux yeux bleus de 1m78 à l’époque peu connu du grand public, semblait bien éloigné du personnage inventé par l’écrivain Ian Fleming.
Le réalisateur de « Spectre » (2015), Sam Mendes, a lui-même admis qu’il pensait à l’époque que ce serait une « très mauvaise idée ».
« Je pensais que Bond était devenu l’opposé de ce qu’est Daniel (désinvolte, un comique affable et courtois, une sorte de parodie en quelque sorte) et je pensais que ça ne collerait pas avec la passion et l’honnêteté de Daniel en tant qu’acteur », a-t-il un jour confié à la BBC. Avant d’admettre que Daniel Craig, qui a donné de la profondeur au rôle, constitue finalement un « fantastique » Bond.
Daniel Craig a joué pour la première fois 007 dans « Casino Royale » en 2006.
Lorsqu’il a appris qu’il avait décroché ce rôle extrêmement convoité, l’acteur a fêté ça en buvant des vodkas martini, ce qui n’aurait pas déplu à 007.
« Je me suis saoulé (...). J’ai acheté une bouteille de vodka et une bouteille de vermouth, un mélangeur et me suis fait trois ou quatre vodkas martinis », a-t-il confié au podcast officiel de la franchise.
Pourtant il a fallu le convaincre d’accepter. La productrice Barbara Broccoli a expliqué que Daniel Craig était son premier choix, mais que « le gros problème était qu’il ne voulait pas le faire ».
La comédienne Julie Perreault réalisera sa toute première fiction, intitulée L’Appel, une production originale de Club illico écrite par Luc Dionne et qui mettra en vedette une distribution cinq étoiles, composée de Magalie Lépine-Blondeau, Patrice Robitaille et Pier-Luc Funk dans les rôles principaux.
Premier festival de l’année, Santa Teresa est devenu un incontournable du printemps avec sa programmation qui laisse une belle place à la relève. Parmi les quelque 55 artistes à voir ce week-end, dont des humoristes pour la première fois, Le Journal a demandé à l’organisateur, Patrick Kearney, de cibler cinq rendez-vous à ne pas manquer.