D’ici le 25 novembre, la Chine saura si elle participera au tournoi olympique de hockey
Radio-Canada
La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) doit décider le 25 novembre si la Chine pourra participer au tournoi de hockey des Jeux olympiques de Pékin en hockey, ou si le pays hôte sera remplacé par l'équipe nationale de la Norvège.
Le président de l'IIHF, le Québécois Luc Tardif, a laissé entendre lors d'une visite à Toronto que la Chine pourrait être retirée du tournoi olympique de hockey parce qu'elle n'est pas assez compétitive.
Craignant de voir l'équipe nationale chinoise perdre par de trop grandes marges si elle doit affronter le Canada, la Suède ou les États-Unis et leurs nombreux joueurs vedettes, l'IIHF songe présentement à faire appel à la Norvège pour remplacer le pays hôte dans le tournoi. La décision doit être rendue d'ici le 25 novembre, a déclaré Luc Tardif.
Puisqu'elle accueille les Jeux, la Chine bénéficie d'un laissez-passer direct pour les Jeux de Pékin. Douze pays s'affronteront dans le tournoi olympique de hockey.
Pour Dave King, un entraîneur qui a dirigé des équipes aux Jeux olympiques, dans la LNH et dans la KHL, en Russie, il n'y a pas de bonne solution, puisque la Chine a de la difficulté à aligner une formation capable de compétitionner sur la scène internationale. Il craint une situation embarrassante pour le poucet du tournoi, quel qu'il soit.
La Chine pointe au 32e rang au classement mondial de l'IIHF. La Norvège pointe au 11e rang, tout juste devant le Danemark, déjà qualifié.
Parmi les éléments à évaluer dans le processus décisionnel de l'IIHF: l'admissibilité de certains joueurs canadiens avec l'équipe nationale chinoise.
Les Red Stars de Kunlun, l'équipe chinoise de la KHL, a vue le jour en 2016. D'abord implantée près de Pékin, l'équipe a déménagé en banlieue de Moscou en 2020, lorsque la pandémie de COVID-19 a rendu impossible les voyages internationaux.
Cette saison, 19 joueurs des Red Stars de Kunlun sont canadiens. Plusieurs espèrent pouvoir représenter la Chine aux Jeux de Pékin, grâce à leur héritage familial ou à leurs années passées dans le pays. C'est le cas d'Ethan Werek, un Ontarien choisi par les Rangers de New York au deuxième tour du repêchage amateur de 2009. Après quelques années passées dans la Ligue américaine, il joue maintenant pour Kunlun depuis 3 ans.