Dépistage obligatoire : « un soupir de soulagement » à la FIQ-SISSAT Dépistage obligatoire : « un soupir de soulagement » à la FIQ-SISSAT
Radio-Canada
Les travailleurs de la santé non vaccinés contre la COVID-19 pourront continuer de travailler sous certaines conditions.
Pour Jean-Sébastien Blais, il s’agit d’un compromis sécuritaire.
Il faut savoir que même si 98 % de nos infirmières et infirmières auxiliaires sont vaccinés en région et 100 % de nos inhalothérapeutes, l’impact du retrait des 46 professionnels qui étaient non adéquatement vaccinés aurait eu d’énormes impacts sur des services un peu partout en région vue la fragilité du réseau, décrit-il.
Le président de la FIQ-SISSAT affirme que le taux de travailleurs de la santé qui refusent le dépistage de la COVID-19 trois fois par semaine est très faible.
Jean-Sébastien Blais rapporte aussi que des travailleuses enceintes qui ont refusé le vaccin contre la COVID-19 ont été réaffectées.
Si elles n’étaient pas enceintes, la majorité nous a dit : “écoutez, moi c’est sûr que je l’aurais pris, mais pour les impacts de mon bébé, je ne sais pas, je ne suis pas à l’aise de le faire”. Pour d’autres, effectivement ça peut être curieux de dire comment ça quand c’est éprouvé scientifiquement que le vaccin fonctionne qu’on n’adhère pas à cette mesure-là, mais écoutez, le choix est libre pour chacun. Les gens au moins prennent leurs responsabilités et vont se faire dépister pour assurer la sécurité, a-t-il affirmé.
Il indique que les primes offertes aux infirmières pour pallier le manque de main-d'œuvre n'auront pas eu l'effet escompté en Abitibi-Témiscamingue.
En région, c’est zéro embauche. C’est zéro retraité qui a accepté de revenir sous ces conditions-là et zéro main-d'œuvre indépendante. Au départ on parlait d’une [infirmière], mais finalement cette main-d'œuvre indépendante là revient dans le réseau, mais à temps partiel. Donc, elle ne bénéficiera même pas des primes du plan, dit-il.