Déjà une petite sonnette d’alarme
Radio-Canada
BUFFALO – Personne ne confondra les Sabres de Buffalo avec une puissance de la LNH cette saison, même s’ils se sont donnés des allures de l’Armée rouge contre le Canadien jeudi soir. Ce ne sont que deux matchs, deux défaites, mais déjà, la manière fait sourciller.
Une domination de 7 à 2 en deux rencontres, quatre buts accordés en seulement neuf infériorités numériques : les chiffres du CH ne sont pas reluisants, pas plus que les minois qui se sont pointés en point de presse après la dégelée de 5-1 aux mains des Sabres.
Brendan Gallagher avait sa mine des mauvais jours, comme chaque fois après une défaite poignante. Son filet de voix, encore plus mince que d’habitude, se perdait quelque part dans les deux mètres entre son micro et les oreilles des journalistes.
Nous devons être meilleurs dans tous les aspects du jeu. Quand tu donnes cinq buts, c’est qu’il y a des erreurs. Nous étions brouillons en zone neutre, nous avons donné trop de surnombres et nous avons commis trop de revirements. Ce n’est pas un ou deux joueurs, mais tout le monde qui n’a pas bien joué. Nous avons également perdu la bataille des unités spéciales. Nous avons écopé de trop de punitions. Il y a clairement plusieurs choses à corriger. Il faut déjà avoir un sentiment d’urgence, a lancé le petit attaquant.
L’analyse paraît assez juste. Buffalo a marqué trois fois avec l’avantage d’un homme; le CH a raté son coup en quatre occasions (0 en 8 en incluant le match à Toronto). Les Sabres ont dominé la possession de la rondelle, les tirs au but, les chances de marquer, les revirements, n’en jetez plus, la cour est pleine.
Alors, la plus grosse déception de ce match, a-t-on demandé à l’entraîneur.
La globalité.