
Déforestation, pollution et changement climatique: les zones humides les mieux préservées d'Équateur menacées
TVA Nouvelles
Lorsque le poisson s'est raréfié en Amazonie équatorienne, les indigènes Siona ont attribué la malédiction à des «chamans envieux» qui bloquaient leur passage dans les rivières du Cuyabeno, une forêt tropicale humide riche en biodiversité menacée par le changement climatique et les activités humaines destructrices.
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Cette bulle verte, la deuxième plus grande zone protégée du pays après le parc Yasuni, est menacée par la déforestation, l'exploitation minière et la pollution.
Le chaman Rogelio Criollo, 74 ans, des peintures rouges sur le visage, raconte les visions révélées lors d'une cérémonie à l'ayahuasca, la plante sacrée et hallucinogène des peuples natifs.
«Un sage qui connaissait l'esprit de cette jungle et l'esprit du fleuve», originaire d'un autre village, a pris «du yagé (ayahuasca) dans la lagune et a fermé les portes des poissons, des tortues», raconte-t-il à l'AFP. Mais Rogelo Criollo a l'esprit ouvert à d'autres théories : «Beaucoup disent que c'est à cause de la pollution».
