
Déception des environnementalistes devant la déclaration de la COP26
Radio-Canada
Des organisations environnementales et des activistes se disent déçus au terme de la COP26, qui s’est conclue samedi par un accord édulcoré montrant néanmoins des signes de progrès, conviennent-ils.
Cette COP, sans dire qu'elle est un échec sur toute la ligne, ne peut assurément pas être qualifiée de succès, déplore Émile Boisseau-Bouvier, analyste des politiques climatiques d’Équiterre, cité dans un communiqué du groupe.
Même après ce sommet, le Canada et le Québec ont encore des cibles de réduction de leurs émissions de GES et des plans d’action qui ne respectent pas la science climatique. Bien qu’on note des progrès sur quelques enjeux, l’ambition ne répond toujours pas à la crise , ajoute-t-il.
L'organisme exige du gouvernement du Canada qu'il adopte un échéancier pour plafonner les émissions du secteur des énergies fossiles et qu'il implante une norme sur les véhicules zéro émission et des cibles intérimaires ambitieuses afin d’accélérer la décarbonisation des transports.
Équiterre dénonce aussi l’entêtement et le manque d’ambition du gouvernement du Québec, qui n'a pas bonifié ses cibles de réduction des gaz à effets de serre (Nouvelle fenêtre) (GES) dans la foulée de la COP26.
La COP26 n’a donné lieu qu’à des progrès timides et insuffisants, laisse tomber le Réseau action climat Canada par voie de communiqué.
La COP26 n’a pas été en mesure de combler le fossé entre l’écoblanchiment tape-à-l’œil et l’action climatique réelle.
Baptisé « Pacte de Glasgow pour le climat », le texte adopté à l’issue de la conférence n'assure pas le respect des objectifs de l'Accord de Paris et ne répond pas aux demandes d’aide des pays pauvres.
Si le texte contient une mention auparavant inédite des énergies fossiles, la formule en a été atténuée avant l'adoption en plénière.
