Débat en anglais : l’Assemblée nationale condamne à l’unanimité le « Québec bashing »
Radio-Canada
L'Assemblée nationale du Québec a condamné à l'unanimité, mardi, jour de rentrée parlementaire, l'acharnement anti-Québec (« Québec bashing ») qui a eu libre cours lors du débat en anglais des chefs de parti, jeudi dernier, dans le cadre de la campagne électorale fédérale.
Une motion en ce sens réclamant la fin du Québec bashing a été présentée par la cheffe de l'opposition officielle, Dominique Anglade, au terme de la première période de questions de la présente session, puis endossée par tous les groupes parlementaires, y compris le gouvernement Legault.
Une deuxième motion sur le sujet, cette fois sous l'instigation de l'opposition péquiste, visait à exiger que le groupe de diffusion des débats présente des excuses formelles pour le procès hostile intenté contre la nation québécoise lors de ce débat télévisé, qui s'est attiré les foudres de la classe politique québécoise, tous partis confondus. Elle aussi a été adoptée à l'unanimité.
La motion libérale, au ton franchement nationaliste, stipule que la première question posée par la modératrice au chef bloquiste Yves-François Blanchet, dans le cadre de ce débat, assimilait le Québec à une société de racisme et de discrimination.
Elle reprend essentiellement les mots choisis vendredi, au lendemain du débat, par la cheffe libérale pour dénoncer la question controversée.
Les Québécois forment une nation ouverte, libre, forte et fière, capable de légiférer sur les sujets qui relèvent de la compétence de l'Assemblée nationale, stipule la motion.