
Critique de «The Fabulous Four»: rien de fabuleux malheureusement
TVA Nouvelles
Susan Sarandon, Bette Midler, Megan Mullally et Sheryl Lee Ralph ne sont malheureusement pas fabuleuses dans le film The Fabulous Four.
Avec une telle distribution et un titre pareil, on s’attend à mieux de la part de cette comédie réalisée par Jocelyn Moorhouse et qui met aussi en vedette Bruce Greenwood et Michael Bolton!
Puisqu’il faut un duo central dans tout quatuor, c’est la relation entre Lou (Susan Sarandon) et Marilyn (Bette Midler) qui sert de point d’ancrage à ce The Fabulous Four.
Elles étaient amies, autrefois, et ont cessé de se parler pour des raisons qui finissent par être dévoilées au cours des 98 min du film (indice: oui, ça concerne un gars). Comme Marilyn s’apprête à convoler à nouveau en justes noces, ses deux amies Alice (Megan Mullally) et Kitty (Sheryl Lee Ralph) demandent à Lou de les rejoindre à Key West puisque, c’est bien connu, les aînés sont en Floride.
Sur fond de préparatifs de noces (l’obsession féminine par excellence, s’il faut en croire Hollywood), les quatre amies en profitent pour picoler (histoire d’oublier leurs dialogues... insipides?), manger des bonbons au pot et parler du passé. Et avec ce programme paresseux, on en oublie de rire.
On connaît les capacités de jeu et de comédie des quatre femmes, nul besoin de revenir sur leur filmographie (un aparté pour souligner que Megan Mullally a perdu sa voix de Will et Grace ainsi que ses répliques «b***» et qu’on ne peut s’empêcher de le regretter). Mais alors, pourquoi les scénaristes ne font-ils pas un petit effort pour leur livrer une intrigue qui tienne autrement que par trois bouts de ficelle usés jusqu’à la corde? Mystère et boule de gomme... Peut-être les studios jugent-ils que, passé un certain âge, les femmes cherchent encore moins à réfléchir qu’avant.
Un seul point positif: la fin (et pas parce que le film se termine), seul moment en phase avec l’époque actuelle.
Note: 2 sur 5
The Fabulous Four est à l’affiche dès le 26 juillet.
