COVID-19 : En C.-B., les premiers répondants se préparent à un manque d’effectif
Radio-Canada
En Colombie-Britannique, les premiers répondants préparent des plans d'urgence en prévision d'un manque de personnel en raison de la progression du variant Omicron. Plus tôt cette semaine, les autorités sanitaires ont déclaré qu'un employé sur trois pourrait être atteint de la COVID-19 dans les prochaines semaines.
Le président de l’Association des pompiers professionnels, Gord Ditchburn, indique que les différents Services pompiers de la province sont touchés par la vague de COVID-19, mais qu’ils réussissent à maintenir une équipe en place grâce aux bénévoles et aux heures supplémentaires.
À Prince Rupert, 8 des 20 pompiers municipaux sont en isolement en raison de la COVID-19 , mais la ville assure que ces équipes sont suffisantes advenant un incident grave.
De son côté, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) s’attend à une augmentation du nombre d’employés qui requièrent un congé de maladie pour avoir été exposés à la COVID-19 et se prépare à déplacer des ressources et du personnel pour maintenir suffisamment d’effectifs partout.
Le Service de police de Victoria se prépare quant à lui à déplacer tous les agents disponibles vers des tâches de premières lignes afin d’anticiper la pénurie de personnel. C’est la première fois que le Service de police utilise la clause de sa convention collective qui lui permet de déplacer ainsi son personnel.
Le travail de premières lignes peut inclure tout ce qui est lié aux services à la population, comme la gestion des embouteillages ou le contrôle des foules, les enquêtes criminelles et les arrestations.
Dans une déclaration, le Service de police de Victoria a indiqué que ces changements commenceront dès cette fin de semaine où des agents seront déployés dans l’équipe de patrouilleurs.
Le chef de la police de Victoria, Del Manak, souligne qu’il est crucial de maintenir les opérations policières durant la pandémie.
Je suis très reconnaissant à tous nos agents qui acceptent d’ajuster leurs quarts de travail et leurs horaires afin de servir en premières lignes pour s’assurer que les citoyens de Victoria et d’Esquimalt savent que lorsqu’ils composent le 911, un agent pourra répondre à leur appel, affirme Del Manak.
