COVID-19 : des Manitobains réclament des actions concrètes de la province
Radio-Canada
Certains Manitobains sont frustrés par de longues attentes aux centres de dépistage, le retard dans l’envoi de résultats de tests de dépistage et un manque de soutien pour les personnes immunodéprimées. Ils réclament de mesures décisives de la province pour faire face à une nouvelle vague d’infections.
David Lesey a été privé de fêtes de Noël en famille cette année en raison de l’arriéré de tests de dépistage de la COVID-19. Il a attendu son résultat pendant huit jours.
M. Lesey s’est isolé le 21 décembre selon les directives de la province, car il a commencé à développer des symptômes ressemblants à ceux du virus : une toux sèche, le nez qui coule et des maux de gorge.
Deux jours plus tard, le sexagénaire doublement vacciné s’est rendu au centre de dépistage situé sur l’avenue Nairn à Winnipeg. Il a attendu cinq heures avant de pouvoir entrer. Malgré l’attente, il a été agréablement surpris par les protocoles de désinfection et de nettoyage.
C'était un processus qui prenait beaucoup de temps, déclare David Lesey, j'ai aimé le fait qu'ils se donnaient tout ce mal pour s'assurer que les personnes testées ne subissent pas de contamination croisée pendant le test.
De retour en isolement M. Lesey pensait attendre ses résultats environ quatre jours et avait donc déjà fait une croix sur Noël. Mais n’ayant toujours pas accès à son résultat le 27 décembre, il a tenté à plusieurs reprises d’appeler la ligne de la santé publique consacrée à la COVID-19.
Le sexagénaire a appelé trois fois entre le 27 décembre et le 30 décembre. Il a passé 10 heures en attente au téléphone avant de pouvoir parler à quelqu'un. Il a finalement appris que les agents ne communiquaient plus les résultats de tests de dépistage de cette façon en raison du volume d'appels.
Finalement, il a reçu le résultat de son test le matin du 31 décembre. Il était négatif. M. Lesey a également appris ce jour-là que les personnes entièrement vaccinées étaient désormais soumises à une période d’isolement de 5 jours, et non 10 jours.
« Je ne vois pas comment je pourrais être un cas isolé. »
