COVID-19 : des experts dénoncent la sous-utilisation des tests rapides par la C.-B.
Radio-Canada
Des experts en santé du regroupement Protect Our Province BC plaident pour une meilleure utilisation des tests rapides contre la COVID-19. Selon eux, moins de 10 % du stock envoyé par Ottawa est utilisé par la province en ce moment.
Il faudrait que les tests rapides soient largement disponibles, comme c’est le cas dans d’autres provinces comme la Nouvelle-Écosse, explique Melody Ma, membre de Protect Our Province BC.
Nous voulons que les 3 millions de tests rapides soient offerts à la population.
Les experts plaident ainsi pour un recours plus systématique aux tests rapides dans les centres de soins de longue durée ou dans les écoles. Un moyen, selon eux, de prévenir des infections et de ralentir la transmission du virus.
Des modélisations montrent que des tests rapides subis par les employés des centres de soins longue durée peuvent réduire les infections de moitié, explique Paul Tupper, professeur au département des mathématiques de l’Université Simon Fraser, membre du groupe de modélisation de la COVID-19 en Colombie-Britannique (BC COVID-19 Modelling Group).
Mercredi, lors de leur troisième séance d'information sur la crise sanitaire, Protect Our Province BC a présenté les différents avantages des tests rapides, qui seraient plus efficaces et plus pratiques que les tests d'amplification en chaîne par polymérase (PCR), selon ces experts.
Il faut vraiment prendre en considération la situation des patients qui doivent subir un test de dépistage, affirme Victor Leung, médecin spécialisé en maladies infectieuses et microbiologiste médical.
L'expert explique que les tests PCRtest d'amplification en chaîne par polymérase présentent certaines contraintes comme la nécessité de prendre rendez-vous à l'avance, le déplacement vers un centre de dépistage, et l’attente, parfois pendant plusieurs jours, pour le résultat.
En attendant les résultats de tests PCRtest d'amplification en chaîne par polymérase, des personnes peuvent déjà contribuer à transmettre le virus, ajoute-t-il.