
COVID-19 : l’Ordre des médecins de l’Ontario traduit en justice 4 de ses membres
Radio-Canada
Quatre médecins ontariens ont dû répondre devant les tribunaux à des allégations de leur ordre professionnel, qui les accuse d'avoir accordé depuis 18 mois des exemptions médicales de façon abusive à des patients réfractaires à la vaccination contre la COVID-19.
Les Drs Patrick Phillips, Mary O’Connor, Celeste Thirlwell et Mark Trozzi ont été mis à l'index de leur ordre professionnel l'automne dernier pour leur position antagoniste au sujet de la vaccination contre la COVID-19.
Leur pratique a pour l'heure été soit suspendue soit limitée à certaines tâches en fonction de la gravité des allégations auxquelles ils font face.
Le Dr Phillips n'est par exemple plus autorisé à délivrer des exemptions médicales concernant les vaccins contre la COVID-19 ou le port du masque obligatoire.
Il lui est également interdit de prescrire de l'ivermectine, un agent antiparasitaire proscrit par Santé Canada dans les cas d'infection par le coronavirus.
Tous ces médecins contestent la consigne de leur ordre de collaborer à l'enquête sur le fait qu'ils auraient donné à leurs patients des exemptions contre les vaccins, les tests de dépistage et des mesures sanitaires obligatoires.
L'Ordre des médecins et chirurgiens de l'Ontario tente d'obtenir des documents qui pourraient prouver que ces médecins ont bien prescrit de façon exagérée des décharges contraires à ses directives.
Les avocats des médecins ont soutenu vendredi que l'Ordre n'a ni l'autorité ni la juridiction pour forcer leurs clients à participer à une enquête sur leurs agissements depuis le début de la pandémie.
Ils ajoutent que les médecins sont libres de donner des conseils et d'accorder des exemptions au sujet du coronavirus en fonction des besoins et de l'état de santé de leurs patients.
