
Course à Downing Street: lourde charge de Rishi Sunak contre la «menace» chinoise
TVA Nouvelles
L'ex-ministre britannique des Finances Rishi Sunak, candidat pour succéder au premier ministre Boris Johnson, a livré dimanche une lourde charge contre la Chine, qu'il décrit comme «la plus grande menace à long terme» du Royaume-Uni.
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Accusant la Chine de «voler nos technologies et d'infiltrer nos universités», Rishi Sunak prend position face à sa rivale dans la course à Downing Street, Liz Truss, qui à la tête de la diplomatie britannique a eu l'occasion de durcir le ton à l'égard de Pékin.
La campagne entre les deux finalistes pour remplacer Boris Johnson, contraint de quitter pouvoir après une succession de scandales, a récemment donné lieu à une surenchère sur des thèmes chers à la droite du parti, comme l'immigration.
Rishi Sunak promet, s'il est élu par les adhérents du parti conservateur, de fermer les 30 instituts Confucius implantés au Royaume-Uni. Financés par le gouvernement chinois, ces établissements ont pour objet de promouvoir la langue et la culture chinoise, mais sont accusés par certains députés conservateurs de servir à des fins de propagande et d'espionnage.
Dans un communiqué, il estime que les Chinois «soutiennent l'invasion fasciste de l'Ukraine par Poutine en achetant son pétrole et tentent d'intimider leurs voisins, y compris Taïwan».
«Ils accablent les pays en développement d'une dette insurmontable et s'en servent pour saisir leurs avoirs ou les menacer d'un pistolet diplomatique», a-t-il accusé. «Ils torturent, détiennent et endoctrinent leur propre peuple, notamment au Xinjiang et à Hong Kong, en violation des droits de l'Homme».
«J'empêcherai la Chine de prendre le contrôle de nos universités, et apporterai aux entreprises et aux institutions publiques britanniques la cybersécurité dont elles ont besoin», a-t-il poursuivi.
