
Coupe du monde : le Canada louangé avant son choc contre les États-Unis
Radio-Canada
L'équipe canadienne de soccer masculin est en passe de se qualifier pour sa première Coupe du monde en 36 ans et elle a trouvé, samedi, un étonnant partisan en la personne de Gregg Berhalter, sélectionneur pour l'équipe nationale américaine.
Berhalter n'a pas tari d'éloges envers l'équipe canadienne en conférence de presse à l'aube du choc hautement attendu entre les deux sélections voisines à Hamilton, en Ontario.
On veut qu'ils gagnent tous leurs matchs... sauf celui de demain!, a-t-il lancé aux journalistes.
Le Canada a rendez-vous avec son rival naturel alors qu'il trône au sommet du classement de la phase finale de qualification de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des CaraïbesCONCACAF pour le prochain Mondial. L'unifolié possède un point d'avance sur les États-Unis et si l'historique entre ces équipes donne avantage aux Américains, Berhalter se veut plus prudent.
Ils ont un groupe de jeunes joueurs talentueux, a-t-il dit. En 2019, je pensais qu'on n'accordait pas assez de crédit à cette équipe. Ils sont bien entraînés, ils savent comment jouer et ils ont une bonne philosophie de jeu.
Le Canada n'a pas encore perdu dans sa route vers la Coupe du monde. Une victoire au Terrain Tim Hortons lui permettrait non seulement de creuser l'écart au classement avec les Américains, mais aussi de confirmer que sa montée en puissance sur le continent n'est pas le fruit du hasard ou de la chance.
L'état d'esprit de notre équipe a changé en ce qui concerne la façon dont nous considérons les États-Unis, a souligné l'entraîneur de l'équipe canadienne, John Herdman, samedi. Il y a un réel enthousiasme quand on pense à les affronter. On a l'impression d'assister à un vrai ''derby''.
L'enthousiasme et la confiance de Herdman en conférence de presse étaient palpables, mais il s'est tout de même voulu modeste dans son constat de l'état des forces.
Notre pays, il nous a fallu du temps pour en arriver là. Je pense toujours que les États-Unis ont quelques années d'avance quant à la façon dont ils ont construit leur banque de talents et approfondi leurs équipes avec des joueurs établis en Europe à tous les postes. Mais eh, le Canada arrive!
