Conflit de travail chez Kellogg: vers une pénurie de céréales?
TVA Nouvelles
La grève des 1400 travailleurs américains de Kellogg dans quatre usines du pays pourrait avoir un effet domino jusqu’au Québec où la menace d’une pénurie de céréales est bien réelle si le conflit en venait à s’étirer.
«Cela dépend de divers facteurs, notamment de la durée et de la gravité de la grève, de l’efficacité de nos plans d’urgence et de la demande pour nos produits», a expliqué Kris Bahner, porte-parole de Kellogg quand Le Journal a voulu savoir si ces grèves risquent de créer une pénurie de céréales jusqu’ici.
Alors que la grève touche les travailleurs américains de la multinationale du Michigan, Kellogg n’exclut pas qu’une telle situation puisse survenir, même si elle dit tout faire pour éviter que cela arrive.
«Nous mettons en œuvre des plans d’urgence pour atténuer les ruptures d’approvisionnement, notamment en utilisant des employés salariés et des ressources tierces pour produire de la nourriture», a poursuivi Kris Bahner.
Mardi dernier, le syndicat de la Bakery, Confectionery, Tobacco Workers and Grain Millers International Union (BCTGM) a appuyé les travailleurs touchés, qui ont travaillé fort durant la pandémie pour produire des céréales.
«La réponse de Kellogg à ces employés fidèles et travailleurs a été d’exiger de ces travailleurs qu’ils renoncent à des soins de santé de qualité, à des prestations de retraite et à des congés payés», a dénoncé le syndicat.
«L’entreprise continue de menacer d’envoyer des emplois supplémentaires au Mexique si les travailleurs n’acceptent pas les propositions scandaleuses qui suppriment les protections dont les travailleurs bénéficient depuis des décennies», a soutenu l’organisation syndicale.
Les travailleurs des usines de Battle Creek, Omaha, Lancaster et Memphis produisent entre autres les Rice Krispies, Raisin Bran, Froot Loops, Corn Flakes et Frosted Flakes.
