Climat: ENvironnement JEUnesse devant la Cour suprême
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ENvironnement JEUnesse se tourne désormais vers la Cour suprême du Canada pour forcer le gouvernement fédéral à prendre des mesures plus sévères pour s’attaquer aux changements climatiques.
ENvironnement JEUnesse reproche au gouvernement canadien de violer les droits fondamentaux des jeunes Québécois de 35 ans et moins à cause de ses actions jugées insuffisantes dans la lutte contre les changements climatiques. L’organisme a été débouté devant la Cour d’appel du Québec. Vendredi, il a déposé sa demande d’appel devant le plus haut tribunal du pays.
Le droit à la vie, à la sécurité, à l’égalité et à vivre dans un environnement sain sont tous des droits protégés par les chartes canadienne et québécoise des droits et libertés. Par son inaction face à l’urgence climatique, l’organisme juge que le gouvernement canadien viole les droits des jeunes Québécois.
L’organisme soutient que les tribunaux ont le devoir de trancher cette question et que le gouvernement canadien ne peut pas échapper à l’autorité du pouvoir judiciaire.
«La jurisprudence est claire: les tribunaux canadiens ont un rôle crucial à jouer pour résoudre la crise climatique. Ils ne peuvent abdiquer sous prétexte qu’elle soulève aussi des enjeux politiques, économiques et sociaux complexes», soutient Catherine Gauthier.
D’autres cours de justice dans le monde ont entendu des causes similaires et statué sur celles-ci. ENvironnement JEUnesse espère que la Cour suprême du Canada ira dans le même sens.
L’organisme, représenté par le cabinet Trudel Johnston & Lespérance (TJL), avait déposé une demande en 2018 afin d’agir au nom de tous les jeunes du Québec de 35 ans et moins. La Cour d’appel avait rejeté la demande de l’organisme à faire autoriser une action collective contre le gouvernement du Canada.