
Civisme à l'école: «Il faut qu’il y ait une façon plus forte de mettre ça en œuvre»
TVA Nouvelles
L’instauration du civisme à l’école doit se traduire par des sanctions plus sévères en cas de manque de respect, plaide l’analyste Emmanuelle Latraverse, en réagissant à la sortie des jeunes caquistes qui demandent un resserrement de la discipline à l’école.
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Ces propositions arrivent dans un contexte où la violence à l’école explose au Québec.
«Si tu conduis à 160 km/h sur l’autoroute, on aura beau te donner des formations, ce qui te pousse à rouler à 100 km/h, c’est la conséquence qui vient avec [l'excès de vitesse]. Si on se fait arrêter, on perd des points. Il faut qu’il y ait une façon plus forte de mettre ça en œuvre», explique-t-elle.
Il faut donc offrir plus d’outils au milieu scolaire afin de mieux intervenir en cas de violence et de manque de respect.
«Il y a une nouvelle formation qui sera offerte aux directions d’école et aux profs sur comment mieux gérer ces problèmes-là», illustre-t-elle.
L’instauration de ces mesures dans un contexte de pénurie de main d’œuvre sera complexe, affirme Mme Latraverse. Or, certaines solutions sont toutefois sur la table, selon elle.
«Le ministre Drainville s’est déjà montré ouvert dans le passé à solliciter des organismes communautaires afin d’aider le milieu scolaire dans le processus de justice réparatrice, quand on parle de conséquences», dit-elle.
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