Cinq choses surprenantes à savoir sur l’euro
Radio-Canada
Les pièces de deux centimes ont-elles un avenir? Pourquoi aller en pèlerinage avec des billets à Spijkenisse? Peut-on encore échanger des couronnes estoniennes?
On les trouve sous un matelas, dans un meuble de grand-mère, en rénovant un appartement : les devises nationales qui précédaient l'euro sont loin de s'être volatilisées.
Rien qu'à Berlin et dans la région voisine du Brandebourg, quelque 2,63 millions de marks allemands ont été échangés entre janvier et fin novembre de cette année, soit environ 1,35 million d'euros.
La Bundesbank suppose qu'à l'échelle nationale il existe encore des avoirs en espèces d'environ 12,35 milliards de deutschmarks (6,31 milliards d'euros).
Certains sont conservés par des collectionneurs, d'autres se trouvent certainement à l'étranger, le mark ayant longtemps été une monnaie de réserve prisée.
Il n'y a pas de limite à l'échange de pièces et de billets de l'ancienne devise nationale en euros, tout comme en Autriche, en Irlande ou dans les trois pays baltes.
L'Italie depuis 2011, ainsi que la France et la Grèce depuis 2012, ne reprennent quant à elles plus l'ancienne monnaie.
Beaucoup d'Européens n'en ont jamais vu la couleur – violette : depuis 2019, la production de billets de 500 euros a cessé sur décision de la Banque centrale européenne. Outre qu'il était peu utilisé au quotidien, ce billet était soupçonné de faciliter les transactions illégales.
Payer avec un billet de 500 euros émis entre 2002 et 2019 est toutefois toujours autorisé et il restait encore en date de novembre quelque 376 millions de coupures violettes en circulation.