
Cinq candidats sur la ligne de départ pour succéder à Boris Johnson
Radio-Canada
L'actuel secrétaire d'État britannique aux Transports est devenu samedi le cinquième postulant à la succession du premier ministre Boris Johnson alors que le ministre de la Défense Ben Wallace a décidé de ne pas se présenter, ce qui laisse pour l'heure l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak seul poids lourd dans la course.
Deux jours après l'annonce de la démission de Boris Johnson, affaibli par les scandales et par les démissions à répétition dans son cabinet, ses successeurs potentiels continuent à dévoiler leurs intentions.
Le secrétaire d'État aux Transports, Grant Shapps, a annoncé sa candidature en promettant un gouvernement stratégique et sobre. Ce député expérimenté qui a fait ses premières armes au cabinet de l'ex-premier ministre David Cameron, en 2010, ne fait pas partie des favoris dans les sondages.
Trois autres candidats sont aussi sur la ligne de départ : l'ex-secrétaire d'État à l'Égalité Kemi Badenoch, la procureure générale Suella Braverman et le député Tom Tugendhat.
Le nouveau chef prendra les rênes du Parti conservateur, majoritaire à la Chambre des communes. La course pourrait durer plusieurs mois.
Vendredi, l'ex-ministre des Finances Rishi Sunak, 42 ans, a été le premier prétendant d'envergure à lancer sa candidature dans une vidéo particulièrement léchée, au point d'alimenter la suspicion au sujet d'une candidature préparée de longue date.
Dans ce clip qui a enregistré sept millions de visionnements samedi, M. Sunak promet de restaurer la confiance, de reconstruire l'économie et de réunifier le pays.
Faisant longtemps figure de favori pour entrer à Downing Street si Boris Johnson chutait, Rishi Sunak s'était trouvé nettement affaibli il y a quelques mois après la révélation de l'avantageux statut fiscal qui profitait à sa richissime épouse, ce qui lui permettait d'éviter de payer au fisc britannique des impôts sur ses revenus à l'étranger.
Il avait aussi pâti d'une réponse jugée insuffisante par l'opinion publique devant la crise du coût de la vie dans un Royaume-Uni en proie à une inflation de 9 %, un record depuis 40 ans.
