Cinéma québécois: une première aux Îles-de-la-Madeleine
Le Journal de Montréal
ÎLES-DE-LA-MADELEINE | Un an après avoir tourné sa comédie dramatique Au revoir le bonheur dans les décors majestueux des Îles-de-la-Madeleine, le cinéaste Ken Scott est retourné sur place mercredi pour présenter le long métrage en primeur au public madelinot. Le Journal a accompagné l’équipe du film pour cette première aux allures de retrouvailles.
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Mercredi matin, 9 h 20. Un petit avion nolisé décolle de l’aéroport de Saint-Hubert en direction des Îles-de-la-Madeleine avec à son bord le réalisateur Ken Scott (Starbuck) et une délégation d’acteurs de son nouveau film, composée d’Antoine Bertrand, Patrice Robitaille, Louis Morissette, Marilyse Bourke, Charlotte Aubin et Elizabeth Duperré.
Il règne une ambiance de colonie de vacances au sein du groupe qui est manifestement très heureux de se retrouver un an après la fin du tournage du long métrage. Seul absent : François Arnaud, retenu à Barcelone pour un projet. Louis Morissette a quant à lui bien failli manquer le vol, ayant été victime d’une crevaison sur le chemin de l’aéroport.
« On se croirait dans Indiana Jones ! » lance en riant Ken Scott en découvrant l’intérieur exigu du petit appareil de 18 sièges. Fidèle à lui-même, Antoine Bertrand a déjà commencé à enchaîner les blagues. « Où sont les cendriers ? » s’exclame-t-il en prenant place dans son siège.
Deux heures plus tard, nous voilà arrivés à l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine. Aussitôt descendu de l’avion, Antoine Bertrand se précipite vers une dame travaillant au comptoir des locations de voitures pour lui remettre un plat Tupperware vide. « Elle m’a donné du sucre à la crème l’an passé et je voulais lui remettre son plat », explique-t-il simplement.
Plus tard, le sympathique acteur nous dira avoir développé des liens d’amitié avec plusieurs Madelinots pendant son séjour aux Îles l’an passé : « J’ai adoré les Îles parce que c’est super beau, bien sûr. Mais j’ai aussi beaucoup aimé les gens du coin. Ils sont tellement chaleureux ! »
Promesse tenue
Pour une rare fois dans sa carrière, Pierre Lapointe a décidé de se «mettre à nu» en abordant dans une nouvelle chanson la maladie d'Alzheimer dont souffre sa maman. «La chanson est arrivée de manière un peu thérapeutique», a-t-il dit au Journal à propos de la poignante Comme les pigeons d’argile, qu’il a mis un an à écrire.
Les rêves de Mélissa Bédard n’ont pas de limites. À 34 ans, la chanteuse est devenue enquêtrice à l’émission Chanteurs masqués, peaufine son nouveau spectacle et met la touche finale à son sixième album, prévu pour janvier 2025. «Je rêve grand!» lance celle qui se verrait bien livrer un jour des concerts à grand déploiement comme le fait son idole, la grande Beyoncé.
Il a côtoyé toutes les plus grandes rockstars de la planète, comme les Rolling Stones, les Eagles, Genesis et Pink Floyd, et a travaillé au Québec avec les Céline Dion, Harmonium, Roch Voisine et Garou. Atteint d’un cancer incurable, Mario Lefebvre, qui sera honoré par l'ADISQ le 30 octobre, se remémore sa prolifique carrière avec le sourire.
Marie-Claude D’Aoust se souvient du moment où son père lui a annoncé son intention d’amorcer une transition de genre pour vivre pleinement sa féminité. Et elle ne le cache pas: elle a longtemps été réfractaire à l’idée de rencontrer – et côtoyer – «sa papa», Sophia. Son histoire est aujourd’hui racontée dans Fille de trans, un spectacle se donnant pour mission de «rassembler les gens dans leurs différences».