Championnat canadien de soccer : le Rouge et Or veut causer la surprise à la maison
Radio-Canada
Huit ans après avoir remporté le titre national universitaire sur son propre terrain, l’équipe féminine de soccer du Rouge et Or reçoit à nouveau la crème du ballon rond canadien. Classée au huitième et dernier rang des équipes présentes à Québec cette semaine, la troupe de David Desloges compte bien créer la surprise.
Je pense qu’on a tous les outils pour enlever les grands honneurs du tournoi, lance l'entraîneur-chef sans hésiter lorsque questionné sur les ambitions de sa troupe au championnat canadien.
Notre médaille de bronze de l’année passée, c'était un avant-goût. Cette année, on vise l’or, confirme à ses côtés la gardienne de but Myriam Labrecque.
Malgré une défaite de 2-1 en finale québécoise contre les Carabins (12-2-0) vendredi dernier, les joueuses du Rouge et Or (10-1-3) ne manquent pas de confiance. On a eu plus de difficulté à marquer des buts à la fin de la saison, mais on a été vraiment en contrôle des matchs qu’on a joués, relève David Desloges.
Ajoutez à cela le fait que quelques joueuses blessées réintégreront l’alignement et vous trouvez une équipe du Rouge et Or sans complexe en vue de son match de quart de finale de jeudi soir contre l’Université de la Colombie-Britannique.
Pointant au premier rang du classement national, les Thunderbirds sont pourtant des adversaires de taille, au propre comme au figuré. Elles sont intimidantes physiquement, décrit Myriam Labrecque au sujet des championnes de l’Ouest canadien.
Les équipes de l’Ouest, c’est toujours la même chose. Toutes les joueuses sont de ma taille et me regardent dans les yeux, poursuit la gardienne de but de 1 m 80 (5’11’’).
Le Rouge et Or aura toutefois l’avantage du terrain au PEPS et misera sur les encouragements du public local. Puis, le style physique et agressif des Thunderbirds est un couteau à double tranchant. Les représentantes de l’Université Laval pourraient aussi réussir à en tirer avantage.
De la façon dont on joue, on met vraiment le ballon au sol et on travaille en possession. Je pense qu’on peut les embêter juste parce qu’on a un style complètement différent des équipes qu’elles ont l'habitude d’affronter, estime David Desloges.