Certaines mesures de sécurité toujours présentes dans les bureaux de députés
Radio-Canada
Les députés fédéraux ne font plus face à la tension causée par les mesures sanitaires, mais doivent toujours faire composer avec des citoyens qui peuvent être agressifs et qui les forcent à maintenir certaines mesures de sécurité.
Un an après les manifestations du convoi des camionneurs à Ottawa, la tension a quitté la capitale fédérale et le ton s’est adouci entre les personnes insatisfaites des mesures sanitaires et les élus un peu partout au pays.
Dans le bureau du député fédéral de Nickel Belt Marc Serré, le ton a définitivement baissé depuis la fin du convoi, mais le député doit quand même encore gérer certains cas de personnes agressives qui visitent ses bureaux à Val-Caron et Sturgeon Falls.
Le ton est quand même un peu réduit, en comparaison avec l’an passé, mais quand même il y a des gens qui se permettent d’être agressifs avec mon personnel, et c’est quelque chose que j’essaie de régler, explique-t-il.
Il précise que ces interactions ne représentent peut-être que cinq pour cent des visites à son bureau de député, et que les autres visiteurs font normalement preuve de civisme.
Ces interactions plus violentes forcent le bureau de circonscription à s’attaquer au problème.
Il y a quand même une politique de zéro tolérance pour la violence dans nos bureaux, parce qu’on a eu différentes menaces directement au bureau, ajoute-t-il.
La députée d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing, Carol Hughes, a elle aussi dû mettre en place des mesures pour s’assurer de la sécurité de son personnel.
Avec ce qui est arrivé avec le convoi, ça a forcé les bureaux des députés dans une situation où on devait réexaminer la sécurité de nos travailleurs et des gens qui viennent nous voir aussi, dit-elle.