
Cérémonie polémique des JO: un petit musée français dans le tourbillon médiatique
TVA Nouvelles
De 150 à 150 000 visites par jour sur son site internet : un petit musée français s’est retrouvé au centre de la frénésie en ligne après qu’une de ses œuvres, Le Festin des dieux, a été considérée comme ayant pu inspirer une scène de la cérémonie d’ouverture des JO.
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«Ca a commencé d’une façon un peu inattendue, si je puis dire», raconte à l’AFP Leslie Weber-Robardet, chargée de communication au Musée Magnin, un musée national à Dijon, dans le centre est du pays.
«Je n’ai personnellement pas regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024, mais j’ai été alertée sur mon téléphone par des notifications provenant de divers réseaux sociaux et c’est à ce moment-là que j’ai compris qu’une comparaison avait été faite entre cette scène» de la cérémonie «et le tableau» exposé au musée Magnin, ajoute-t-elle.
Le Festin des dieux est accroché depuis 1938 dans la même petite salle du musée, visité par à peine plus de 15 000 personnes par an. Jamais le tableau du peintre néerlandais Jan van Bijlert, réalisé vers 1635-1640, n’avait connu une telle gloire.
Le 26 juillet, une scène de la cérémonie d’ouverture montrait l’acteur et chanteur Philippe Katerine presque nu, déguisé en Dyonisos, Dieu grec du vin, devant un banquet festif.
De Donald Trump à Recep Tayyip Erdogan en passant par le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, ou l’Église catholique de France, des conservateurs et des religieux ont critiqué ce passage, y voyant une référence à la Cène.
