
Boyle Street défend le projet de relocalisation de son centre au cœur d’Edmonton
Radio-Canada
Le centre communautaire Boyle Street espère avoir trouvé un nouvel allié pour l’aider à convaincre une commission de la Ville d'Edmonton d'autoriser son projet d'un nouveau centre de santé et de prévention des surdoses.
Cette allié, la Zone d'amélioration commerciale du quartier chinois et de ses environs, a exprimé un changement d'avis en faisant savoir qu'elle était désormais prête à accepter le projet.
Plusieurs organisations font cependant appel du permis d'aménagement accordé en mars à Boyle Street.
L'organisme veut construire le Centre King Thunderbird à l'angle de la 100e Rue et de la 107e A Avenue, en remplacement du centre existant situé à l'angle de la 101e Rue et de la 105e Avenue.
La commission d'appel en matière de lotissement et d'aménagement de la Ville a entendu les deux parties lors d'une audience mercredi.
Pour sa part, Steve Hammerschmidt, directeur de la relance économique au sein de la Zone d'amélioration commerciale du quartier chinois, a expliqué ce changement d'opinion : Maintenant que nous avons examiné la position de Boyle Street à propos de cette installation, nous pensons qu'elle s'intégrera parfaitement dans la communauté.
Selon lui, les habitants du quartier chinois avaient fait preuve de compassion, mais que la forte concentration d'organismes sociaux créait des difficultés permanentes.
Jordan Reiniger, directeur général de Boyle Street, a dit que l'organisme avait accepté certaines conditions après avoir pris connaissance des préoccupations exprimées.
Le centre King Thunderbird, okimaw peyesew kamik en langue crie, n'est pas un centre d'accueil où l'on vient chercher de la nourriture, où l'on utilise les installations et que l'on quitte après. Les usagers ne peuvent accéder aux salles de bain et se nourrir que s'ils sont au centre pour des services liés à la santé.
