
Bombardier : une grève imminente se profile
Le Journal de Montréal
La pression continue de monter chez Bombardier alors que les négociations pour le renouvellement de la convention collective de ses 1800 employés s’approchent de plus en plus d’un point de rupture.
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Mardi, les syndiqués de l’entreprise montréalaise, sans contrat de travail depuis décembre 2021, seront appelés à se prononcer sur le déclenchement d’une grève. Advenant, comme on le prévoit, que ceux-ci suivent en bloc la recommandation de leurs représentants syndicaux, une grève pourrait être enclenchée d’ici deux semaines.
Dans une note transmise aux employés vendredi, l’Association internationale des machinistes et des travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale (AIMTA) avaient de mauvaises nouvelles à communiquer à la suite de deux nouvelles journées de négociation.
Une offre globale refusée
«Notre objectif était de conclure la négo. Malheureusement ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé, ont résumé les représentants de la section locale 712. L’employeur a plutôt choisi de nous soumettre une offre globale que nous refusons d’aller vous présenter puisque l’augmentation des salaires, l’impartition et l’indexation aux rentes des retraités sont toujours en litige.»
En lieu et place, le syndicat affirme avoir répondu par le dépôt d’une contre-proposition à l’employeur, à laquelle Bombardier doit répondre d’ici le 23 mai. «Si la réponse de la direction n’est pas à la hauteur, les employés pourraient – avec un tel vote d’appui- choisir de déclencher une grève sur le champ», nous explique une source proche du dossier.
Dans sa mouture d’origine, Bombardier proposait initialement une entente de trois ans, assortie d’augmentations salariales de 2,5 % pour la première année, puis de 2,25 % pour les deux dernières.
