Bilan de son passage à la COP26: Legault a trouvé sa voie verte
TVA Nouvelles
François Legault admet avoir «évolué» sur la question environnementale depuis 2018. Le premier ministre caquiste a réconcilié son mantra sur la création de richesse avec l’urgence climatique en découvrant le marché vert qui s’offre au Québec.
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Si les considérations écologistes étaient largement absentes de sa plateforme électorale, c’est parce que la question fait largement consensus au Québec, a affirmé le premier ministre François Legault jeudi lors d’un bilan de son passage à la COP26.
«Ça a joué dans la position que j’ai prise en 2018. Je me disais : les quatre partis sont conscients du défi climatique qu’on a. Donc, on ne se différenciait pas beaucoup» en tablant sur ces enjeux, dit-il.
Mais depuis, la lutte aux changements climatiques a révélé ses promesses de nouvelles opportunités pour le Québec. «Là, on a peut-être développé des nouveaux secteurs en disant : on va, en même temps qu’on va réduire les GES, créer des nouveaux secteurs, des nouvelles industries au Québec», a-t-il expliqué.
Le premier ministre cite notamment la construction d’autobus et de trains électriques, de même que la production d’hydrogène «vert» produit à l’aide d’hydro-électricité et la filière batterie comme des marchés d’avenir pour le Québec.
«Ça, là-dessus, effectivement, j’ai évolué», confie M. Legault en citant un slogan de son gouvernement «Plus de richesse, moins de GES». «C’est ça que j’ai peut-être réalisé plus que jamais», souligne le chef caquiste.
La réduction de gaz à effet de serre comporte un «coût», convient-il, mais représente également «une opportunité extraordinaire au Québec, surtout parce qu’on a des surplus d’électricité».
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