Bennedict Mathurin et les Wildcats éliminés du March Madness
Radio-Canada
SAN ANTONIO – La logique du sport est bien souvent implacable. Lorsque vous n’avez pas l’avance durant tout un match au basketball, il est presque mathématiquement impossible de gagner. C’est précisément ce qui est arrivé aux Wildcats de l’Université de l'Arizona, jeudi.
L’équipe du Montréalais Bennedict Mathurin, favorite de la région sud du March Madness, a été éliminée par les Cougars de l'Université de Houston, plus affamés et plus justes dans leurs actions, en huitièmes de finale du tournoi.
Ce revers de 72-60 marque donc la fin de la saison et fort probablement la fin de la carrière universitaire du garde québécois, promis à un bel avenir dans la NBA après deux saisons à Tucson.
Je n'ai pas grand-chose en tête en ce moment, a-t-il confié après la rencontre. C'était un match difficile et il y a beaucoup de choses qu'on aurait pu faire de mieux pour avoir un meilleur résultat.
Dans la défaite, Mathurin a été l’un des meilleurs de son équipe avec 15 points, même s’il a mis du temps à ouvrir le compteur. Il a conclu le match avec 4 tirs réussis en 14 tentatives, dont 2 sur 7 à l'extérieur de l'arc.
C'est la première fois qu'on affronte une équipe comme celle-là, a expliqué Mathurin en français en entrevue avec Radio-Canada et le Journal de Québec. Leur défense et leur attaque sont différentes des autres équipes qu'on a vues cette année. C'est une occasion pour apprendre, et je dois prendre ça comme une source d'apprentissage.
Dimanche, les Wildcats de l’Arizona avaient survécu à un lent départ avant de s’imposer 85-80 en prolongation contre les Horned Frogs de l'Université TCU, notamment grâce à une récolte de 30 points de Mathurin, magistral en fin de rencontre.
Cette fois, la magie n’a pas opéré en fin de match.
Les Wildcats étaient certes un peu plus efficaces en attaque qu’en début de rencontre, mais chaque fois qu’ils s’approchaient à quelques unités, leurs rivaux se détachaient de nouveau, souvent à coup de tirs de trois points.