Au procès de Maxwell à New York, une témoin tente de discréditer une victime
TVA Nouvelles
La défense de Ghislaine Mawxell, jugée à New York pour trafic sexuel, a tenté jeudi de discréditer une victime de cette ex-mondaine britannique qui fut la partenaire du financier américain Jeffrey Epstein accusé de crimes sexuels et mort en prison en 2019.
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Devant le jury du tribunal fédéral de Manhattan en procès depuis le 29 novembre, les avocats de Maxwell ont commencé jeudi matin à faire citer des témoins, dans l’espoir de convaincre que leur cliente n’a joué aucun rôle criminel auprès du richissime Epstein.
Ghislaine Maxwell, 59 ans, -- Britannique, Américaine et Française et fille du magnat de la presse Robert Maxwell --, est accusée d’avoir fourni de 1994 à 2004 à son ancien compagnon et collaborateur des jeunes filles mineures afin qu’il les exploite sexuellement.
Celle à qui l’on reproche d’être une «rabatteuse» est détenue à New York depuis son arrestation à l’été 2020, un an après le suicide en prison du financier, qui avait privé de procès des dizaines de victimes. Elle plaide non coupable de tous les chefs d’accusation, pour lesquels elle encourt la prison à vie.
Elle ne s’est pas exprimée une seule fois à son procès, où elle semble plutôt à l’aise, notamment en échangeant avec ses avocats.
Ces derniers ont fait témoigner dans la matinée, Cimberly Espinosa, 55 ans, qui fut recrutée en 1996 comme assistante de l’équipe juridique d’Epstein, avant de travailler au bout d’un mois avec Maxwell jusqu’en 2002.