Au moins 78 morts dans des inondations au Brésil
Le Journal de Montréal
Au moins 78 personnes sont mortes dans les inondations et glissements de terrain provoqués par les pires pluies en près d'un siècle dans la ville touristique de Petropolis, près de Rio de Janeiro, a-t-on appris mercredi de source officielle.
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Le bilan, qui est provisoire, n'a cessé de s'alourdir d'heure en heure au lendemain des pluies torrentielles qui ont transformé les rues du centre en rivières de boue, aplati des maisons et renversé des dizaines de voitures en cette saison des pluies particulièrement meurtrière au Brésil.
«Nous avons à présent 78 morts confirmées et 21 personnes ont été sauvées», a déclaré le gouverneur de l'État de Rio de Janeiro, Claudio Castro, lors d'une conférence de presse, en évoquant «les pires pluies depuis 1932».
Le bilan risque de s'alourdir, le nombre de disparus dans la localité de 300 000 habitants située à 60 km au nord de Rio, dans le sud-est du Brésil, n'ayant pas encore été établi. La ville pittoresque a reçu en quelques heures mardi soir davantage de pluies que la moyenne de tout un mois de février, selon l'agence météorologique MetSul.
Le Brésil a été frappé en cette saison des pluies par des précipitations particulièrement sévères - dans les États de Bahia (nord-est), Minas Gerais et Sao Paulo (sud-est) - que les experts ont liées au réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, les risques d'épisodes de fortes précipitations augmentent, selon les scientifiques. Ces pluies, associées notamment au Brésil à une urbanisation souvent sauvage, favorisent inondations et glissements de terrain meurtriers.
Plus de 180 pompiers se trouvaient à Petropolis, avec quelque 400 militaires, fouillant la terre boueuse dans cette ville de montagne qui fut la résidence d'été de l'ancienne cour impériale fuyant la canicule de Rio au XIXe siècle.