Attaque au couteau à North Vancouver : des victimes décrivent un « monstre »
Radio-Canada
Deux ans après les événements qui ont changé leurs vies, les victimes de l’attaque au couteau à North Vancouver et leurs proches ont poursuivi leurs témoignages lors du deuxième jour de l'audience de détermination de la peine de Yannick Bandaogo.
Il n'y a pas de mots pour décrire la dévastation que ce monstre a causée à tant de gens, a témoigné la belle-mère de la victime décédée.
Le 27 mars 2021 à North Vancouver, une femme dans la vingtaine a été tuée et six autres personnes âgées de 22 à 78 ans ont été blessées dans une attaque au couteau de chasse perpétrée par Yannick Bandaogo. Les événements se sont passés aux environs de la bibliothèque publique Lynn Valley.
L’homme de 30 ans a plaidé coupable à sept chefs d'accusation, dont celui de meurtre au second degré.
En prenant sa vie, vous avez brisé la vie de [ses] amis et [sa] famille et terrorisé une communauté entière, a continué la belle-mère de la défunte, dont le fils a perdu l'amour de sa vie.
En plus de l’accusation de meurtre au second degré, Yannick Bandaogo a plaidé coupable à cinq chefs d’accusation de tentatives de meurtre et à un chef d’accusation de voies de fait graves. Les victimes de ces violences demeurent lourdement traumatisées deux ans plus tard.
Perdre un œil a changé ma vie au complet, a témoigné l’une des victimes, mère de trois enfants, qui a subi de nombreux coups de couteau au visage. L’arme a atteint son cerveau, son nez a dû être reconstruit et elle vit maintenant avec un oteil de verre et des migraines constantes.
Une autre victime était étudiante universitaire à l’époque. Elle prenait un café avant de recommencer à étudier au moment de l’attaque. Quel genre de monstre peut aller dans une bibliothèque et poignarder les gens?, a-t-elle questionné en regardant Yannick Bandaogo.
Je ne voulais pas fermer les yeux, j'étais terrifiée de ne plus jamais les ouvrir, témoigne celle qui a été poussée vers une clôture, jetée par terre et poignardée à plusieurs reprises.