Après deux ans de pandémie, où en est la situation pour des clubs de karaté albertains?
Radio-Canada
Deux ans après le début de la pandémie, des clubs de karaté albertains ont de la difficulté à retrouver leur clientèle d’avant. Si certains n’ont pas encore réussi à retrouver leur clientèle habituelle, d’autres ont eu plus de chance.
Maeghen Cotterill est la propriétaire du studio 5 Elements Martial Arts à Calgary. Depuis quelques mois, elle a vu son nombre de membres exploser. En ce moment, ce centre accueille 1200 membres, soit 200 de plus qu’en 2019.
Son studio offre des cours de karaté traditionnel, de jiu-jitsu brésilien, de taekwondo, de boxe, d'arts martiaux mixtes, d’autodéfense et d'antiharcèlement. Tous ses cours sont complets.
En 19 ans d'existence, nous n’avons jamais été aussi occupés, dit-elle.
Elle a donc recruté plus de professeurs, augmenté le nombre d'élèves par séance et ajouté des classes durant la semaine pour pouvoir répondre à la demande.
Maeghen Cotterill pense que son succès est lié au fait qu'elle a amélioré son offre de cours, en ajoutant des disciplines comme le taekwondo et l'autodéfense, et en achetant de nouveaux équipements pour son centre.
Au club de karaté Kyokushin de Calgary, ce n'est pas la même histoire, explique Isabelle Joubert Godin, ceinture noire premier dan et enseignante au club. Entre 2019 et 2022, il a perdu 100 élèves.
Avec la réduction du nombre d’élèves et le prix nécessaire pour louer une salle dans un centre communautaire, son club a été obligé de réduire le nombre d’espaces qu’il loue pour pratiquer et enseigner le karaté.
Sur les cinq endroits loués à Calgary en 2019, le club n’en occupe maintenant que deux. Il a aussi un minidojo à Foothills, mais Isabelle Joubert Godin explique qu'ils s’en servent seulement pour les combats des pratiquants de niveaux avancé et élite.