
Après des années en finance, il trouve son bonheur dans la construction
TVA Nouvelles
Malheureux malgré une lucrative carrière en finance, un Montréalais a décidé il y a quelques années de se réorienter et d’aller travailler en construction, un choix qu’il n’aurait jamais pensé faire quand il était plus jeune.
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«L’important, c’est de se connaître soi-même. Souvent, quand on est jeune, on pense beaucoup au métier qu’on va faire, mais il faut surtout chercher à faire ce qu’on aime», lance Alfredo Demartino, un maçon qui est aujourd’hui contremaître chez Atwill-Morin.
Dans sa jeunesse, rien ne laissait présager qu’il poursuivrait une carrière dans le milieu de la construction. «J’étais bon à l’école, ça me semblait naturel d’aller à l’université, même si je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire».
Alfredo a donc suivi la pente sur laquelle il se trouvait. Après le cégep, il s’est inscrit à l’Université Concordia, où il a complété un baccalauréat en science politique avec une mineure en économie.
«Je me destinais à travailler en diplomatie ou pour des services de renseignement, mais après mes études, je suis tombé sur le plancher de la bourse», raconte-t-il.
Après quelques années dans ce milieu, Alfredo Demartino s’est retrouvé «pris» derrière un bureau.
«Ça m’a pris six ans pour réaliser que je n’étais pas fait pour ça, j’étais un gars qui avait besoin d’action», explique-t-il.
Dans la trentaine, le Montréalais a donc «fait le saut» et il est devenu maçon. «J’ai fait de plus en plus d’heures et j’ai eu l’opportunité de devenir contremaître, relate-t-il. Je n’ai plus jamais regardé en arrière.»
