Aluminium et cancer du sein: «on ne dirait pas aux femmes d’avoir peur de ça»
TVA Nouvelles
Une récente étude suisse publiée en septembre dans la revue International Journal of Molecular Sciences sur le lien possible entre la présence de sels d’aluminium qu’on retrouve dans les déodorants et le cancer du sein a fait jaser. Par contre, selon Dr Sarkis Meterissian, directeur de la clinique du cancer du sein au CUSM, il n'y a pas à s'inquiéter.
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«Je voudrais rassurer les gens en disant qu’il y a eu beaucoup d’études publiées sur la relation entre l’aluminium dans les déodorants et le cancer du sein», note-t-il. «Oui, on a cette étude publiée en Suisse, mais il y a beaucoup d’études qui n’ont pas démontré de lien, donc je vous dirais qu’à ce moment-ci, c’est certain que comme médecin ou spécialiste, on ne dirait pas aux femmes d’avoir peur de ça.»
S'il n'est pas causé par l'aluminium présent dans le déodorant, le cancer du sein peut être déclenché par plusieurs facteurs.
D'abord, la génétique cause à peu près de 5% à 10% des cas de cancer du sein.
Pour 90% des femmes, les causes de la maladie ne sont donc pas génétiques.
Il y a des choses qui sont reliées au diagnostic de cancer, comme les hormones pour les postménoposées.
En outre, les femmes qui ont un enfant après l’âge de 30 ans sont plus à risque.
«On peut s'exposer à une très longue période de menstruations sans arrêt qui va stimuler les seins, et donc peut-être causer un cancer», explique-t-il.
Le Vérificateur général du Québec (VGQ) rendait publics, le 23 mai dernier, les résultats de son évaluation de l’évolution de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE) au cours des dernières années. Tristement, les constats qui s’y trouvent sont alarmants et se regroupent tous autour d’un même enjeu: la dégradation de la qualité et le manque de suivis ministériels permettant son amélioration.