
Aller ou non en guerre? Question obsédante
TVA Nouvelles
Serons-nous contraints d'aller en guerre?
Chaque jour qui passe, cette question devient de plus en plus prégnante, obsédante.
Comment arrêter Poutine autrement? Les appels à l'humanisme, comme les tentatives de négociation, n'ont aucune espèce d'effet sur lui. Les sanctions économiques, les stratégies d'«étouffement» de l'économie, à peine plus.
Pendant ce temps, l'effroyable agression se poursuit en Ukraine, avec son lot de destructions et de meurtres quotidiens.
«La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens», selon la célèbre phrase de Carl von Clausewitz.
Mais au Québec, elle nous rebute, évidemment. D'abord parce que nous sommes un peuple foncièrement démocrate.
Alexis de Tocqueville, au XIXe siècle, expliquait qu'avec le progrès des principes démocratiques, au premier chef l'égalité, «les passions guerrières deviendront plus rares et moins vives».
Les aristocraties carburaient à l'épée, à l'honneur, aux succès guerriers.
Dans les démocraties, la guerre «gêne et souvent désespère cette foule innombrable de citoyens dont les petites passions ont, tous les jours, besoin de la paix pour se satisfaire».
