
Allégation de financement illégal: le conseiller de Suzanne Tremblay devant les tribunaux
TVA Nouvelles
Le conseiller politique de la députée caquiste Suzanne Tremblay est accusé de manœuvre électorale frauduleuse par le Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
Étienne Boulrice a déjà annoncé son intention de plaider non coupable à cette accusation d’avoir remboursé une contribution versée par un donateur, une pratique illégale.
Le conseiller politique a depuis remis sa démission et ne travaille plus pour la CAQ.
«L’intégrité est une valeur fondamentale à la CAQ et pour la députée Suzanne Tremblay. Un employé qui reçoit un tel constat ne peut évidemment pas rester dans notre équipe», affirme le directeur des communications au cabinet du whip en chef du gouvernement Legault, Marc Danis.
Selon le constat d’infraction, Étienne Boulrice aurait incité une électrice, Lise Laurin, à verser à la CAQ une contribution de 100$, le maximum permis, autrement qu’à même ses propres fonds.
S’il est reconnu coupable devant la Cour du Québec, M. Boulrice s’expose à une amende minimale de 5000$.
De plus, une personne reconnue coupable de ce type d’infraction perd le droit de vote pour une période de cinq ans, en plus de se faire interdire de participer à du travail partisan, d’être candidat et d’être membre du conseil d’une municipalité durant cette période.
Selon nos informations, la députée caquiste Suzanne Tremblay n’est pas visée par une enquête dans cette affaire, même si elle a été rencontrée par le DGEQ au sujet de son employé.
Cette accusation survient à un bien mauvais moment pour la CAQ, après une session parlementaire marquée par les questions sur ses cocktails de financement.
