Aires protégées : Québec doit presser le pas, dit le Conseil régional de l’environnement
Radio-Canada
Le Conseil régional de l'environnement (CREBSL) et la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec) souhaitent que le gouvernement accélère la création de nouvelles aires protégées au Bas-Saint-Laurent.
Le groupe environnemental souhaite que les territoires de Duchénier, du Lac de l'Est, de la rivière Causapscal et de la rivière Cascapédia soient désignés de la sorte.
Les deux organismes ont indiqué, par communiqué, qu'ils se réjouissent de la récente annonce de Québec qui vise à mettre un terme à l’exploration et l’exploitation pétrolière et gazière.
Le directeur adjoint du Conseil régional de l'environnement, Patrick Morin, estime que l'intention du gouvernement d'interdire toute exploration pétrolière et gazière est l'occasion de concrétiser les projets de nouvelles aires protégées qui ont été définis lors de consultations publiques menées il y a huit ans.
Le gouvernement, ce qu'il a dit, c'est qu'il voulait négocier avec les compagnies pour des compensations. Ils peuvent prendre le temps de faire ça. Nous, ce qu'on leur demande, c'est de ne pas attendre la fin des négociations avec les compagnies gazières et pétrolières, de tout de suite lever la restriction pour qu'on puisse enclencher le processus de création des aires protégées pendant qu'eux, ils vont pouvoir poursuivre les négociations, soutient M. Morin.
Le député de Rimouski, Harold LeBel, appuie cette démarche de création d'aires protégées, surtout en ce qui a trait au territoire de Duchénier. Il souhaite lui aussi que le gouvernement agisse rapidement dans ce dossier.
On est dans [la période] de la COP 26. On parle beaucoup d'environnement. Je sens que le gouvernement veut aller vers ça. Il y a un genre de consensus de travailler sur l'environnement, de contrer la crise climatique. Je dois lui faire confiance. Maintenant, il faut être prudent et poser des questions, affirme le député.
Il existe déjà trois territoires d'aires protégées au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie, soit ceux de la rivière Assemetquagan, de la rivière Patapédia et de la rivière Cap-Chat.
D'après les informations de Denis Leduc