
AGA de la FCFA : un bilan « positif » et « encore du travail à faire »
Radio-Canada
La 48e assemblée générale annuelle de la Fédération des communautés francophones et acadiennes (FCFA) du Canada s’est tenue samedi à Calgary. Les membres, venus des quatre coins du pays, ont réélu, par acclamation, la présidente, Liane Roy, et élu une nouvelle administratrice.
Le vice-président de la FCFA, Yves-Gérard Méhou-Loko, a qualifié le bilan de l’année 2022-2023 de positif après cette première année avec la nouvelle gouvernance. Pour la première fois, l’association comptait un conseil d’administration de neuf personnes.
La Franco-Manitobaine Ginette Lavack a été élue, samedi, pour faire partie du conseil d’administration. Ginette Lavack est directrice générale du Centre culturel franco-manitobain, à Saint-Boniface.
Martine Béland, de la Nouvelle-Écosse, et Marie-Pierre Lavoie, de la Colombie-Britannique, ont par ailleurs été réélues pour des mandats de deux ans.
Yves-Gérard Méhou-Loko n’a noté aucune recommandation majeure après la première année de fonctionnement.
L’Association se félicite de ses 150 rencontres avec des parlementaires ou leurs bureaux tenues au cours de la dernière année qui ont permis, notamment, de faire avancer le projet de loi C-13, la Loi sur les langues officielles.
Dans la dernière année, la FCFA a également présenté un Plan d’action pour les langues officielles incluant 1,4 milliard de dollars de nouveaux fonds, montré l'importance de nouvelles cibles plus élevées en immigration francophone faisant la promotion de la diversité et vu des avancées concrètes dans le rapprochement entre [les] communautés et le Québec.
Selon Liane Roy, la présidente de la FCFA, les trois dossiers qui avaient été suggérés comme prioritaires pendant l’année, soit le projet de loi C-13, l’immigration et le Plan d’action, on fait beaucoup de gains, mais il reste du travail à faire.
[Le projet de loi C-13] est présentement au Sénat et on attend la troisième lecture par les sénateurs et sénatrices. On espère réellement qu'ils vont aller de l'avant parce que sinon, pour nous, ça serait un retour en arrière, dit-elle.
