
Accusée de transphobie, J.K. Rowling dit avoir reçu des menaces de mort
Le Journal de Montréal
La Britannique J. K. Rowling, l’autrice des aventures de Harry Potter, a indiqué lundi avoir reçu de très nombreuses menaces de mort provenant selon elle de certains militants pour les droits des transgenres qui l’accusent de transphobie.
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« J’ai maintenant reçu tellement de menaces de mort que je pourrais en tapisser la maison, et je n’ai pas cessé de m’exprimer », a indiqué la romancière dans une série de tweets.
Elle y dénonce aussi le fait que trois militants « se sont photographiés devant (sa) maison » la semaine précédente, « en se positionnant soigneusement pour que (son) adresse soit visible », avant de poster le cliché sur Twitter.
Contactée par l’AFP, la police écossaise a indiqué qu’une « enquête est en cours ».
L’an dernier, J.K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les « personnes qui ont leurs règles », en le commentant ironiquement: « Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum ? Famme ? Feemm? ».
Elle s’est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non.
