
80 acteurs du milieu culturel québécois de passage dans la région
Radio-Canada
La culture était à l’honneur, cette semaine, au Saguenay-Lac-Saint-Jean, alors que les représentants des 15 conseils régionaux de la culture se sont réunis à la ferme l’Orée des champs de Saint-Nazaire.
Directrice générale de Culture Saguenay-Lac-Saint-Jean et coprésidente des réseaux de la culture du Québec, Gabrielle Desbiens s’est fait un plaisir d’accueillir ses homologues de partout en province à l’occasion de la 6e édition des grands rendez-vous de la culture.
Autour de 80 personnes ont réfléchi, échangé et discuté d’enjeux culturels sur deux jours, mercredi et jeudi.
Le réseau, c’est vraiment une organisation qui permet à ses membres d’évoluer ensemble, d’échanger sur nos pratiques, nos façons de faire. Les directrices et directeurs sont les administrateurs du conseil d’administration. Nos équipes travaillent ensemble, mais quand on a commencé à permettre à nos équipes de se rencontrer, de tisser des liens et d’échanger, évidemment ça crée un sentiment d’appartenance au réseau. Ça crée des relations humaines, et Dieu c’est que c’est important les relations humaines , a mis en contexte Gabrielle Desbiens, en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.
Les dix membres de l’équipe de Culture Saguenay-Lac-Saint-Jean peuvent donc bénéficier des bonnes pratiques et du savoir-faire d’autres régions de la province et vice-versa.
« Les besoins des artistes et des organisations culturelles sont assez similaires. Il y a beaucoup plus de similitudes qu’on pense dans le mandat. Chaque Conseil régional de la culture a le mandat de formation, de veille, d’information, de concertation, de représentation et de soutien-conseil. »
Il appartient à chaque région de mettre en œuvre ces cinq volets de la mission des conseils régionaux.
Les conséquences de la pandémie se font encore sentir sur la culture partout au Québec.
Je pense que la pandémie a fait que les jeunes publics sont très agiles sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques. Ils consomment minoritairement de la culture québécoise francophone. Les jeunes sont sur les plateformes. Les personnes plus âgées, la pandémie les a beaucoup affectées. Je pense qu’il y a encore une crainte de revenir et je pense aussi que des gens ne reviendront tout simplement pas. On voit une baisse dans certaines disciplines ou certains secteurs plus spécifiques. C’est vraiment un enjeu , remarque Gabrielle Desbiens.
