78 % des agents de la GRC de première ligne sont formés au maniement de la carabine
Radio-Canada
Cela fait plusieurs années que la Gendarmerie royale du Canada (GRC) subit de la pression pour mieux armer ses agents de première ligne. Bien qu’elle ne précise pas combien d’entre eux sont formés au maniement de la carabine dans chaque détachement canadien, elle confirme que 78 % le sont.
Un supérieur de la GRCGendarmerie royale du Canada avait approuvé la mise en place du programme de carabines en 2011, recommandé par un expert à la suite de la tragédie de 2005 à Mayerthorpe en Alberta.
La mise en œuvre effective avait alors battu de l’aile, notamment en raison des contraintes financières et de certaines exigences de formation.
Lors de la fusillade de 2014 à Moncton au Nouveau-Brunswick, les agents de la GRCGendarmerie royale du Canada qui ont perdu la vie n’avaient pas de carabines. Deux de ceux qui ont été blessés n’en avaient pas non plus.
Un examen indépendant sur les événements avait alors recommandé à la GRCGendarmerie royale du Canada de prendre des mesures immédiates pour accélérer la distribution de carabines de patrouille.
Six ans plus tard, 22 personnes perdent la vie lors de la fusillade de Portapique.
Une des victimes, Heidi Stevenson, est morte en essayant de tuer le tireur. Elle n’était pas formée au maniement de la carabine, tout comme d’autres agents sur place qui sont intervenus le 18 et 19 avril 2020.
À ce moment, la GRCGendarmerie royale du Canada comptait environ 5700 carabines réparties dans tout le pays et 8700 agents de première ligne formés.
En décembre 2020, la GRCGendarmerie royale du Canada met à jour son programme national afin de s’assurer qu’un plus grand nombre de policiers reçoivent leur formation pour le maniement de la carabine.