5 réponses à vos questions sur Swift, potentielle arme économique pour sanctionner Moscou
TVA Nouvelles
Le président américain Joe Biden a affirmé jeudi que couper la Russie du réseau bancaire Swift restait «une option», après que Kiev eut demandé d'exclure Moscou de ce rouage discret, mais essentiel des échanges bancaires internationaux.
• À lire aussi: EN DIRECT | La guerre est commencée en Ukraine
• À lire aussi: Sanctions «importantes et immédiates» sur l’économie russe
• À lire aussi: Washington sanctionne 24 personnes et organisations biélorusses pour leur soutien à Moscou
Interrogé par la presse, M. Biden a précisé que la décision de recourir à une telle possibilité n'était «actuellement» pas une «position» partagée par les Européens, tout en assurant que les nouvelles sanctions de jeudi avaient «autant d'impact voire plus».
Mais que se passerait-il si les pays occidentaux se résolvaient finalement à recourir à l'arme Swift pour sanctionner Moscou après l'invasion de l'Ukraine ?
Swift est l'un des plus importants réseaux de messagerie bancaire et financière fondée en 1973. La société, acronyme de Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication, est basée à Bruxelles.
Non coté, Swift est organisé sous forme de coopérative de banques. La société se présente comme neutre.
Elle est notamment à l'origine du code BIC, qui permet d'identifier une banque via un code unique composé de 8 à 11 caractères, prenant en compte le nom de la banque, son pays d'origine, sa localisation et l'agence ayant traité l'ordre en question.